LA LETTRE
DE LA PRÉSIDENTE


Contre vents et marées

Depuis quelques années notre SPA a subi les assauts de tempêtes répétées.

La première salve éclate fin 2021 : une plainte déposée contre notre SPA a motivé une enquête approfondie du fonctionnement du Refuge... Le commissariat de Saintes, les finances publiques, la DDPR la brigade anti-fraude... : un contrôle inopiné et très pointu de toutes nos activités a abouti à un classement sans suite.

La deuxième salve éclate sous forme d'une pétition en avril 2023. Elle est revendiquée par les frustrés suite à l'échec de leur plainte sans suite. Elle sera alimentée par des signataires bien planqués derrière leurs anonymats, en provenance de tous les territoires français et étrangers, n'ayant jamais mis les pieds au refuge. Ces donneurs de leçon n'ont cessé de nous insulter, et d'exiger la fermeture du refuge après avoir viré tous ceux qui y travaillent. Devant de telles absurdités je choisis délibérément de ne pas polémiquer avec ce qui ne mérite que notre mépris.

La troisième salve est arrivée : les rageux, de plus en plus frustrés par leurs échecs, imaginent alors de faire intervenir un petit parti politique afin de reprendre leur travail de sape. Celui-ci diffuse contre notre SPA un communiqué adressé aux organismes publics. De quoi nous accuse t-on cette fois ? De maltraitance animale, d'actes de sévices graves et de cruauté et même de meurtre envers les animaux. Notre SPA serait également responsable d'imposture ainsi que d'abus de confiance. Cette escalade dans les accusations entraîne ipso facto de nouvelles vérifications. Et donc Rebelote... Les inspecteurs inspectent. Les conclusions tombent : "Bonne gestion de l'établissement, aucune non-conformité en lien avec les plaintes reçues."

En face de ces contrôles successifs, nous avons tous fait preuve d'une remarquable patience, malgré l'injustice ressentie, persuadés que nous étions dans notre bon droit. Les salariés n'ont jamais manqué à leur objectif prioritaire : le bien-être des animaux.

Cependant les attaques traumatisantes répétées n'ont pas été sans laisser de traces. Faut-il évoquer un a.v.c., une crise cardiaque et un burn-out survenus parmi nous au cours de ces périodes ?

Donc à un moment, il faut dire STOP ! Nous ne sommes plus disposés à supporter une fois de plus les immondices accumulés dans des plaintes hypothétiques. Tout a été tenté contre le Bois Rulaud, tout a échoué. Malgré leur imagination maladive, nos délateurs n'auront plus beaucoup de cartouches à aligner. Que va-t-il leur rester ? Je Leur conseille le silence. Car à leur tour, ils pourront se trouver faisant l'objet d'une plainte de la SPA de Saintes.

Contre vents et marées, le Refuge a tenu bon. Tous nos amis, tous nos adhérents ont tenu bon. Il y a ceux qui parlent et il y a ceux qui font...
Yva Moyon